samedi 23 mars 2013
13 au 17 mars 2013 - La Floride partie 1 - Par Johann
À peine rentré dans l'état, nous stoppons net au Visitor Center. Quand on a la prétention de visiter les États Unis en 3 mois il faut être organisé, savoir ce chaque zone a à vous proposer pour ne s'arrêter qu'à l'essentiel. Nous ne restons qu'une semaine et demie dans le "Sunshine State" (comme cité sur certaines plaques d'immatriculation).
Le premier soir nous apprenons que c'est le Bike Week, un festival de fans de motos principalement type Harley Davidson. Ceci nous explique enfin pourquoi il y avait autant de deux roues sur la route. Mais moins drôle, cet évènement a aussi pour cause la surcharge de tous les campings du coin.
Fort heureusement, la bien aimable hôtesse d'accueil du centre d'information nous indique une place ou nous pourrons dormir une nuit sans frais. Nous allons donc rejoindre cette place qui n'est en fait qu'un parking mais attenant à une magnifique plage. L'eau de la mer est toujours bien fraîche mais l'air salin fait du bien. Après une petite marche dans le sable, nous nous installons pour la nuit. Le parking à bizarrement commencé à prendre vie vers 22 heures. Plusieurs voitures s'arrêtent côte à côte et conversent entre passagers. Vue d'un d'un des luxueux appartements proche d'ici, il doit juste s'agir d'un petit trafic de drogue. Mais derrière la mince toile de notre campeur, Anne-Marie imagine de dangereux brigands prêts à venir nous détrousser de nos biens pendant la nuit. Comme si la femme qui nous a indique cet endroit pour dormir n'était en fait qu'une rabatteuse. Finalement, Anne-Marie finie par tomber de sommeil elle aussi, corne de brume d'auto défense à la main. Quand le soleil se lève sur cette belle plage, on est bien loin d'imaginer à quel point cette journée va être longue et plus stressante que la nuit qui l'a précédée.
Ce matin là, nous commençons par une balade sur la plage, l'achat d'un petit laptop pour entretenir plus facilement le blog que vous êtes en train de lire et un arrêt à la laverie pour remettre à jour notre linge. Jusque la me diriez-vous, rien de bien stressant.
Apres consultation de la carte on choisi de s'orienter vers le parc Ocala. Avant même de pouvoir sortir d'Amelia Island, ou nous avons passe la nuit, le véhicule nous fait sa première démonstration de faiblesse. Il n'est désormais plus possible de passer la 3ème et 4ème vitesse. Problème très contrariant quand votre route empreinte des autoroutes.
Sur conseil nous allons à un garage proche pour faire ausculter notre machine. Afin de constater de l'état du matériel, un des garagistes se place au volant et demande que je vienne avec lui pour faire un tour. On est bien loin de la promenade de courtoisie. En terme de mécanique les mots me manque en français alors je vous laisse imaginer la qualité de mon vocabulaire dans ce registre en anglais. Le gars parle vite et quand je comprend pas il parle plus fort comme si j'étais sourd. Une fois notre tour fini, je suis content de débarquer et de laisser notre spécialiste seul avec son nouveau patient.
Le Westfalia a toujours eut fière allure partout où on le stationne. Aujourd'hui, en haut de ce pont de garage, il ne brille plus autant. Quelques heures passent, on patiente dans le hall d'accueil du garage. Notre épaisse brute de garagiste fini par sortir du bloc opératoire en s'essuyant les mains pleine de cambouis. Immédiatement Anne-Marie et moi nous nous levons et tout en nous donnant la main nous demandons "C'est grave?". Le monsieur nous explique qu'il a fait venir un expert en vieux tacots et que la pièce à changer ne coûtera pas très cher. Une heure après c'est un homme changé qui, sourire aux lèvres, nous remet les clés fier d'avoir remis en état notre véhicule. Mais l'enthousiasme de pouvoir reprendre la route avec notre convalescent ne fut que de courte durée.
Deux heures après le départ, nous sommes stationné au bord de la route avec un Westfalia résigné à se faire promener lui aussi. De toute évidence nous avons un problème électrique, ce qui rend la situation un peu plus dangereuse car les lumières de Warning ne fonctionnent plus. Le service AAA auquel nous avons souscrit a fini par nous envoyer une dépanneuse correcte après 4 heures d'attente dans le noir et le froid de la nuit. Inutile de vous dire combien on a haï AAA. Bref si il y a un truc a retenir de cet incident, c'est que pour des raisons techniques que je n'expliquerai pas ici, il faut réclamer une dépanneuse avec un plateau pour transporter un campeur comme le notre. Nous apprenons alors le terme "Flat bed truk". Le reste de la nuit, nous le passerons dans le camping non officiel de la cours du garage dans lequel la dépanneuse nous a laissée.
Au petit matin, le patron du Ken Davis Auto Repair nous accueille à son bureau en nous demandant ironiquement comment nous avons trouvé le service d’hôtellerie Le personnel de ce garage un peu ghetto est bien sympathique avec nous. Tous tombent sous le charme de notre original et bien restaure véhicule. Tous mais surtout Boby Dickens, un client du garage. Ce dernier se propose de nous emmener au centre ville car nous sommes un peu excentré dans ce quartier.
Nous passons alors toute la matinée dans le Mac Donald le plus proche du coin. Anne-Marie et moi ne sommes pas coutumiers de cette chaîne de restaurant mais le Wifi et les prises électriques nous rendent bien service. Aussi, nous ironisons en disant qu'il n'y a pas de meilleures façons de faire son déjeuner d'anniversaire. Avant midi notre bus est réparé. Après avoir remercier notre nouvel ami Boby, nous partons pour Ocala: Prise 3!
Le camping de Fore Lake dans le parc Ocala est vraiment magnifique. Notre emplacement est situé proche de la petite plage artificielle au bord du lac. Nous avons déjà vu plusieurs palmiers sur la route avant ça mais ce camping en est essentiellement composé. Une vraie ambiance tropicale sans la lourdeur de l'air d'une telle zone. Bref c'est dans ce beau décor qu'avec mon amoureuse on fêté mes 29 ans le soir même en se bâfrant d'un délicieux mélange de crevettes aux ananas avec salade au bleu et pistaches fraîches suivi d'une part de chesecake. Anne-Marie ne manque pas d'inspiration et m'impressionne même avec le peu de matériel et matière que nous avons sous la main pour cuisiner.
Jerry et sa femme Magarette, les hôtes de ce camping, nous ont pris immédiatement en sympathie. Le monsieur nous explique qu'alligators et ours se côtoient dans cette foret. Mon imagination s'enflamme, je me demande qui gagnerai la bagarre entre ces deux animaux. Je me calme en me disant que ça serait très sans doute moi qui la perdrai si je tombait sur l'un d'entre eux. Pas de panique, ça fait 4 ans que Jerry est ici et il n'a vu qu'un seul ours et visiblement les alligators vivent loin de la civilisation dans le coin.
Après deux jours passés à Fore Lake, nous reprenons la route. Depuis que nous sommes en Floride nous remarquons plusieurs choses. Étant dans l'état du soleil, toutes les voitures ou presque ont leur vitres teintées. Des fois même nous ne sommes pas capable de voir les passagers. À la radio ça commence à jaser de plus en plus en espagnol. D'ailleurs le double affichage dans les commerces est désormais Anglais/Espagnol: Pas de doute on se rapproche de Miami. Il y a aussi ces MINI golf! Pas si mini que ça, souvent sur le thème des pirates avec des décors grandiose et des parcours qui paraissent complément fous: le paradis des prolétaires voulant tâter du club. On se rend compte d'une constante depuis Virginia Beach dans le décor des mini golf: l'eau qui j'allie des fontaines et cascades est toujours turquoise... Si sa ne fait pas assez exotique ajoutes du colorant!
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