mardi 11 juin 2013

23 au 25 avril 2013 - Le pin's du guide Californien - Par Johann

Hier nous sommes allés chercher Vicky, une bonne amie d'Anne-Marie, à l'aéroport de San-Francisco. Vicky nous a rejoints pour passer un deux semaines avec nous en Californie. À ce point du voyage, nous sommes à la moitié de notre périple et le moment semble opportun pour suggérer à Anne-Marie de faire bande à part pour un 3-4 jours. De cette façon, on pourra accorder un peu de temps à nos grands amis respectifs Vicky et Goulven.

Ce matin les filles se réveillent dans un hôtel au centre de San Francisco. Visites, restos, shopping sont à leur menu pour les jours qui vont venir. À Berkeley avec Gool, nous chargeons la voiture pour une autre sorte de tourisme : Docteur Gool et moi partons résoudre l’équation B³ (Bière, Barbecue, Blague).

Toit ouvert et lunettes de soleil, nous partons en direction de Big Sur. Chemin faisant nous roulons sur la route 1 que le Westfalia a emprunté dans le sens inverse il y a quelques jours. Gool conduit bien mais quand on vient de passer un mois et demi sur la route sans dépasser les 80 kilomètres/heure toute vitesse au-dessus devient impressionnante. Mon chauffeur fait aussi office de DJ pour me faire découvrir ses derniers crus musicaux jusqu'à l'arrivée au camping.

Deux soirées aussi fraiches que nos bières dans la glacière mais avec une ambiance aussi chaleureuse que le feu de notre camp. On se conte nos vies en laissant la bière romancer nos récits. Ça fait du bien de retrouver cette vieille crapule que je n'ai vu que trop peu depuis que nous ne sommes plus colocataires à Montréal.

Aux lendemains de nos soirées sponsorisées par des bières de Californie et du Mexique, on ne reste pas inactifs dans nos visites. Gool m'emmène voir la fameuse chute qui fait la renommée du coin. C'est beau, enchanteur, paradisiaque mais surtout complètement inapprochable; la plage où se déverse l'eau en un jet joliment arqué est fermée. D'ailleurs, cette plage se trouve en contre-bas du sentier visitable et même sans vouloir frauder, si vous avez le malheur de tomber de la falaise vous aurez une amende en plus des frais de secouristes... Du reste la randonnée est courte mais les Red Woods (gros arbres locaux) et les petites cascades ne sont pas moches du tout. Mais même en randonnée, on n’oublie pas de résoudre notre problème en utilisant le théorème « Barbecue » mis à disposition par le parc (c’est tout de même bien fait).

Avant de rentrer à Berkeley, Gool a et aura toujours l'infime conviction d'avoir fait de moi un homme ce jour-là. On se pointe à un comptoir et mon pote dit juste: "Bonjour, j'ai besoin d'un fusil et de 100 munitions. Ne vous inquiétez pas, j'ai déjà tiré une fois". Et là ce passe un truc que de tous les pays développés on ne verra sans doute qu'aux États-Unis: on nous confie fusil et munitions. Mon maitre d'arme et moi passons une partie de l'après-midi à dégommer des soucoupes d'argiles dans le ciel. Je pense qu’à l'heure qu'il est, Obama doit avoir entre les mains le rapport d'un de ses drones: deux barbus non citoyens parlant une langue étrangère et tirant fanatiquement dans les airs.

Sur le chemin du retour, il semble impossible de ne pas visiter les sites de deux emblèmes de notre culture Geek. A ma grande surprise les bâtiments d'Apple n'ont rien d'excentriques. Si on retirait les pancartes indiquant le siège de la prestigieuse entreprise, celle-ci pourrait ressembler à n'importe quelle autre. Par contre, quand on arrive dans la ville où se trouve Google, on sait que l'on est chez eux. Des vélos à leurs couleurs sont en libre-service et une des rues bordant les bâtiments de la société s'appelle "Google". On ne peut pas entrer dans les bâtiments mais rien ni personne ne nous empêche d'évoluer dans l'enceinte extérieure de la firme. Certains employés suivent un cours d'aérobie, relaxent dans le jacuzzi ou jouent une partie de volley. On se croirait sur un campus universitaire où les élèves sont payés des fortunes pour y être.

Pour notre dernière soirée entre hommes, nous optons pour une activité moins fatigante que notre équation initiale. Nous allons regarder un film en plein air dans un cinéma aménagé pour les voitures: America! L'avantage d'aller voir un film pour enfant est que c'est plus facile à comprendre en anglais surtout quand l'histoire est basée sur un conte bien connu: Jack et le haricot magique. Le parking du cinéma est hors norme, chaque emplacement est incliné pour que tout le monde puisse voir le film quel que soit l'exubérance du spectateur devant toi dans le choix de la taille de son véhicule.

C'est sur cette note bonne enfant que se terminent ces quelques jours passés avec Gool. Merci mon pote pour la visite, tu mérites le pin's de Guide Californien :)

Big Sur

 






















Mon Baptême du feu





Apple

Les geeks comprendront.

Google



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