dimanche 29 septembre 2013

14 au 15 mai 2013 - The not so bad lands - Par Johann

Dîtes juste "Bas d'laines" et vous aurez la prononciation exacte du nom anglais "Bad Lands". Bien loin des geysers du Yellowstone, ce nouveau site est lui aussi spécial à sa façon. On est en plein dans les terres du Dakota du sud et l'eau n'est pas la ressource première.

Si vous n'avez pas encore vu les photos imaginez de petites tables équipées de parasols en lattes de bois au milieu d'un paysage manquant cruellement d’arbre ou des bisons évoluent en liberté. Ici ils appellent ça un camping "Rustique". L'ambiance Safari ne nous effraient pas outre mesure, les bisons sont sages et ne s'approchent jamais trop près. Depuis la moustiquaire à l'étage de notre maison roulante, on jette un œil sur le paysage chaque fois qu'on lève les yeux de notre lecture. Nous sommes arrivés ici un peu fatigués de la route donc se délecter de la vue entre deux chapitres est notre unique activité du jour.

Le camping rustique n'est qu'une mise en bouche des Bad Lands. Au lendemain de notre arrivée dans le parc on part pour une bonne randonnée. Le sol est très friable car la terre est sèche. Des craquelures plus ou moins profondes jonchent le sol et la végétation n'a que peu d'autorité.

Nos gourdes sont pleines et ça ne sera pas de trop pour s'engager sur la Castle Trail. Nos jambes trouvent la marche difficile mais nos yeux ne se lassent pas du travail de l’érosion dans ces pleines de terre séchée. D'ailleurs ce n'est pas sans nous rappeler l’aridité que nous avons connue au Texas. Autant vous dire que nous ne croiserons pas de Bisons dans notre randonnée: pas d'herbes = pas de bisons. Mais ce qui est plus décevant c'est que dans cette dernière chance de voir des serpents à sonnettes, nous resterons bredouilles. Mais bon, c'est peut-être un mal pour un bien; peut-être qu'une rencontre avec le rampant aurait été plus dangereuse qu’émerveillante. On se contentera de la photo de la pancarte.

Nous quittons le parc le lendemain où nous faisons cap sur notre dernière grosse destination: Chicago. À ce moment là on rigole encore dans notre véhicule bien insouciants des belles péripéties que le monde de la mécanique nous réserve.

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