La Nouvelle Orléans ça se vit, ça s'expérimente! C'est pourquoi on délaisse le confort du Westfalia pour celui d'un hôtel situé à quelques minutes du vieux quartier français. Plutôt ingénieux le proprio de l’hôtel : si la chambre est trop petite pour le tapis, coupons le tapis en 2 ça en fera 2 fois plus, si la toilette bloque le passage à la douche, fixons-la oblique!! Pas de niaisage avec le détail de l’esthétisme (ça me rappelle presque quelqu'un... ;-) )!
Nous déambulons donc dans ce quartier haut en couleurs, d'architecture unique où le Jazz impose son rythme: de jeunes prodiges au trombone rivalisent avec de vieux trompétistes dans les rues ou sur la "riverwalk" longeant le Mississippi.
La "Bourbon street" de soir se transforme en "club". Il faut se laisser quelques heures pour se décoincer l'esprit puritain! Nous profitons pour goûter le pays avec des plats locaux tels que le Gumbo, Jumbalaya, alligator's sausage, crevettes, écrevisses, ou encore avec des drinks aux noms évocateurs tels que "hurricane", "Horny gator", etc...
Question d'alimenter le volet culturel, nous nous rendons au musée de la seconde guerre mondiale. La gentille dame de l'entrée nous explique à 3 reprises (minimum) le plan du musée qui s'échelonne sur 3 bâtiments différents... Peut-être lisait-elle l'incrédulité sur nos visages et elle n'avait pas tort car à 15 minutes de la fermeture nous découvrons les salles d'expositions principales... ce sera donc pour une prochaine fois!!!
En poursuivant notre marche dans le quartiers des arts, on a le privilège d'assister à un atelier de verres soufflés: fascinant de voir en action l'agilité et la patience de ces artisans! Notre visite pédestre de la ville nous mène dans les rues du quartier huppé de Garden district où les grandes maisons toutes plus belles les unes que les autres se succèdent. C'est un peu comme le vieux-nord de Sherbrooke mais en plus riche et plus étendu.
En bref, la Nouvelle Orléans est dure à décrire culturellement: elle se situe dans le chevauchement de la France, des USA et du créole... amalgame unique et intrigant!
Notre ultime journée en Louisiane nous amène à découvrir son volet sauvage via la "creole nature trail". Nous y rencontrons d'ailleurs notre 1er cajun : tout un défi à comprendre! Mais belle attention de sa part car visiblement il y avait très longtemps qu'il n'avait pas pratiqué le français!
Ma déception: ne pas avoir vu de véritables bayous habités... mais bon, quand nous allons en vacances dans le Sud, il est rare de trouver des bidonvilles dans le circuit touristique...
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