Non, sans blague, la réalité sauvage est très présente et prise au sérieux ici! Et pour cause: à l’entrée du parc nous étions accueillis par un troupeau de bisons sauvages qui ne tarda pas à bloquer le trafic routier ébahi par ce spectacle peu commun.
En plus des gros mammifères de toutes sortes (bisons, wapitis, ours, loups), la route est parsemée de paysages variés : forêts, montagnes enneigées, rivières, plaines verdoyantes et geysers bouillonnant soufflant un smog sulfureux sur des étendues acides.
Le camping y est agréable, et bien que la dame de l’entrée fasse de grandes mises en garde aux visiteurs excités quant aux bêtes sauvages et leur potentiel agressif, certains courageux dorment en hamac, bien vulnérables dans leur cocon de toile.
Le parc du Yellowstone est multi-étatique. L’est relève de l’Idaho, le nord du Montana et son cœur du Wyoming (la majeure partie du parc). Au moment de l’année où nous sommes, les routes ne sont pas toutes ouvertes. Ainsi, la route du Sud en direction du parc national du «Grand Teton» n’ouvrira que le lendemain de notre départ. Nous prenons donc la route de l’Est, direction Mont Rushmore et ses fameux présidents.
La traversée du Wyoming, est marquante : les paysages relèvent presque du fantastique. C’est un heureux mélange de montagnes rocheuses, de grandes plaines, d’immenses crevasses et de pierres rouges. Décidément, les É-U continuent de nous surprendre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire